Chacun s’est déjà posé cette question simple : comment éviter d’être malade ou si l’on est malade comment en limiter les conséquences ? Cette question en appelle une autre, comment peut-on individuellement agir sur ces éléments ? Docteur Manfredi Ventura, Président de l’AFMC (Association Francophone des Médecins-chefs).
En pratique, la réponse aux deux aspects de ces questions est assez similaire : il faut agir sur la prévention. C’est évident lorsqu’on tente de limiter le risque de développer une maladie, mais également lorsqu’on est déjà malade : la prévention aura aussi un impact positif. Cela peut être le fait d’arrêter de fumer, de bien s’alimenter, de se faire vacciner, de pratiquer une activité physique, de limiter le stress… Cela va non seulement limiter l’aggravation d’une maladie grave, voire favoriser sa guérison, mais aussi éviter, en période de faiblesse, de développer des complications pouvant être associées à d’autres maladies.
Dans ce contexte, consulter son médecin traitant et se faire aider par des professionnels le plus rapidement possible est crucial. L’autre aspect individuel qui fera la différence pour éviter de développer une pathologie ou, en cas de maladie, d’en atténuer les conséquences est le psychisme : la manière d’appréhender sa personne, la maladie et le monde environnant, ainsi que leurs interactions.
Le lien entre le psychisme et la santé physique
De nombreuses études démontrent le lien entre dépression et maladies somatiques, mais aussi entre état psychique fragilisé et aggravation d’une pathologie existante. Être confronté à une pathologie, parfois grave, représente souvent un choc émotionnel important. Cela entraîne un changement de vie tant pour le patient que pour ses proches. Dans ces conditions, il est important de se faire aider, non seulement physiquement, mais aussi psychologiquement.
De nombreuses études démontrent le lien entre état psychique fragilisé et aggravation d’une pathologie existante.
Durant cette phase, et après, le soutien de la famille ou des amis, ainsi qu’un accompagnement adéquat, est évidemment très important. Il est essentiel de rester positif et d’affronter la maladie pour mieux la combattre. Changer certaines habitudes de vie en limitant les facteurs de risque revient à travailler sur la prévention.
Se préparer à aff ronter la maladie
Nous sommes tous confrontés à la crainte de la maladie. Même en bonne santé, il faut s’y préparer. En cas de coup dur, il est essentiel d’affronter la situation ; c’est la meilleure façon de la surmonter, voire d’en triompher.