À l’heure actuelle, près de 9 millions de personnes de 50 ans et plus vivent avec le VIH. Et ce nombre ne fait qu’augmenter. En outre, plus de la moitié des personnes atteintes de VIH sont des femmes, comme Helen. Chacun de ces deux groupes est confronté à des défis spécifiques.
Texte : Joris Hendrickx
Dans le cas des femmes, les préjugés pèsent lourd
Outre leur maladie et le traitement qu’elles suivent, les femmes doivent souvent faire face à de nombreux défis supplémentaires, qui sont étroitement liés les uns aux autres. L’éducation des enfants, mais aussi le stigmate encore injustement associé au VIH.
Beaucoup de gens pensent que le VIH est contagieux et mortel, alors que grâce aux progrès des traitements, ce n’est plus le cas. Il va sans dire que le regard de la société entraîne chez les femmes concernées une profonde incertitude quant à leur avenir et à celui de leur famille. Des doutes qui sont parfois plus pesants que le fait même de vivre avec le VIH et de suivre des traitements.
C’est pourquoi il est crucial, non seulement de mettre fin aux préjugés, mais aussi de faire prendre conscience à ces femmes qu’il leur suffit d’un bon traitement et de respecter assidument leur thérapie pour alléger leurs soucis, et rester elles-mêmes.
Les femmes qui vivent avec le VIH font état d’une santé globalement moins bonne que celle des hommes.
La communication influence les résultats de santé des femmes
69 % des femmes atteintes du VIH souhaiteraient se sentir plus impliquées dans leurs soins. Pourtant, un pourcentage sensiblement plus élevé d’entre elles se sentent mal à l’aise à l’idée de poser des questions sur leur traitement aux soignants. Il s’agit surtout ici d’un manque de confiance et de la crainte d’être étiquetée comme « patiente difficile »¹.
C’est pourquoi les femmes qui vivent avec le VIH font état d’une santé globalement moins bonne que ceux des hommes. Elles évoquent également une suppression virale moindre et davantage d’effets secondaires liés à leur traitement. Des discussions franches avec leurs soignants permettraient d’améliorer cette situation¹.
Les personnes de 50 ans et plus vivant avec le VIH rencontrent plus de problèmes de santé
La plupart des personnes atteintes du VIH vivent aujourd’hui plus longtemps. C’est pourquoi il est important qu’elles puissent dialoguer de manière franche avec leurs soignants. En effet, ceux-ci peuvent les aider à faire face à l’évolution de leurs besoins en matière de traitement tout au long de leur vie et à comprendre en quoi le fait d’identifier et d’anticiper ces évolutions peut améliorer leur résultat de santé.
Un processus indispensable, car en vieillissant, les personnes atteintes du VIH deviennent souvent plus vulnérables aux problèmes de santé liés à l’âge, comme les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, les affections rénales et hépatiques, l’ostéoporose et différentes formes de cancer.
Les personnes qui vieillissent avec le VIH peuvent grandement bénéficier de contacts avec des patients dans la même situation, mais certainement aussi de la compréhension et du soutien de leur entourage.
L’étude « Positive Perspectives 2 » a révélé que 23 % des personnes de 50 ans et plus atteintes du VIH présentent un mauvais état de santé. Les groupes les plus à risque souffrant également d’autres maladies sont ceux qui n’observent pas leur thérapie avec assiduité, qui sont insatisfaits de leur traitement ou qui rapportent des effets secondaires de la thérapie antirétrovirale¹.
Un dialogue franc et un bon soutien peuvent faire la différence pour les 50 ans et plus
Beaucoup de patients atteints du VIH et âgés de 50 ans et plus n’évoquent pas volontiers les effets secondaires et interactions de leurs médicaments avec leurs soignants, ni l’inquiétude qu’ils en éprouvent¹. Souvent, ils se sentent également isolés. Aborder ces questions peut aider à améliorer leur qualité de vie et les préparer à bien vieillir avec le VIH.
Les personnes qui vieillissent avec le VIH peuvent grandement bénéficier de contacts avec des patients dans la même situation, mais certainement aussi de la compréhension et du soutien de leur entourage. C’est pourquoi il est important qu’elles s’efforcent d’adopter un mode de vie sain. À cet égard, leurs soignants, d’autres personnes vivant avec le VIH, ainsi que leur entourage peuvent leur apporter le soutien et la motivation nécessaires.
1 Positive Perspective 2 Report. Accessible online : https://viivhealthcare.com/content/dam/cf-viiv/viiv-healthcare/en_GB/files/29-06-30_PP2_global_results_report.pdf. Last accessed October 2020.
Cet article a été rédigé en collaboration avec ViiV Healthcare srl/bv.
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