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Maintenons le lien avec les seniors !

L'isolement à domicile dû au confinement et le sentiment de privation de liberté en maisons de repos engendrent de la crainte.

En cette période de crise, les seniors ont besoin d’une attention toute particulière. Les diverses formes de maltraitance, volontaires ou involontaires, dont ils font l’objet en temps normal se voient malheureusement encore renforcées actuellement.

Si l’on s’en réfère à la définition de l’OMS, la santé mentale touche au bien-être psychologique au sens large, bien au-delà des seuls problèmes psychiatriques. Sur cette base, on considère que les difficultés rencontrées sur le plan de la santé mentale sont les principaux dont souffrent nos aînés.

La crise sanitaire ne fait qu’accentuer le phénomène. L’isolement à domicile dû au confinement et le sentiment de privation de liberté en maisons de repos engendrent de la crainte, de la dépression et, dans un grand nombre de cas – même souvent inexprimés -, la volonté d’en finir avec la vie.

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles ? Pas si sûr…

Ce triste constat doit nous amener à réfléchir sur les liens que nous pouvons continuer à entretenir avec nos aînés pour éviter de telles situations. Même involontaires, celles-ci constituent des situations de maltraitance psychologique.

Parfois, un simple appel de quelques minutes suffit à illuminer toute la journée d’un aîné.

En particulier dans le contexte actuel, le fait qu’un aîné ne donne pas de nouvelles ne signifie pas que tout va bien pour lui pour autant. Souvent, il rechigne à en donner, par peur de déranger, parce qu’il n’ose pas parler de son désarroi ou encore car il a des difficultés à exprimer avec des mots son sentiment d’isolement voire d’abandon.

Il est vrai que certaines initiatives publiques existent pour offrir un soutien psychologique aux aînés, notamment au niveau de l’AVIQ qui a débloqué des fonds en Wallonie pour de l’accompagnement psychosocial au sein des maisons de repos. Mais force est de constater que ces initiatives sont nettement insuffisantes face à l’ampleur du phénomène. C’est dès lors, sans aucun doute, à chacun d’entre nous d’agir à titre individuel à l’égard des aînés… dans nos familles, notre entourage, etc.

Ce ne sont pas les moyens de communication qui manquent pour prendre régulièrement contact : téléphone, réseaux sociaux, courriels, etc. Parfois, un simple appel de quelques minutes suffit à illuminer toute la journée d’un aîné.

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