1 femme sur 10 est atteinte d’endométriose en Belgique. Partenamut a mené l’enquête auprès de plus de 3.400 de ses affiliées.
Alex Parisel
Directeur Général de Partenamut
Le but ? Sonder leur degré de sensibilisation à cette maladie, mieux cerner la réalité des besoins des femmes concernées ainsi que leurs difficultés au quotidien.
L’enquête révèle un manque de connaissance et de conscience à propos de l’endométriose chez les femmes entre 18 et 55 ans. Dans les meilleurs des cas, 42 % affirment connaître la maladie « en grandes lignes », et dans les pires des cas, 20 % n’en a jamais entendu parler ou que vaguement. 45 % des femmes atteintes d’endométriose éprouvent des difficultés pour parler de santé intime en général. 6 sur 10 (64 %) estiment même que « personne ne comprend ce qu’elles ressentent pendant leurs règles » et 1 sur 2 (54 %) trouve que « son entourage a tendance à minimiser ses souffrances ». 80 % des femmes avec endométriose redoutent l’arrivée de leurs règles et des maux qui y sont associés : le mal de dos d’abord (80 %), des troubles urinaires ou digestifs (73 %) et des relations sexuelles pénibles (61 %).
Alex Parisel, Directeur Général de Partenamut de conclure : « Cette étude confirme l’importance de la prise en charge pluridisciplinaire à commencer par la relation avec son ou sa gynécologue. Et, qui dit prise en charge pluridisciplinaire dit remboursements multiples. Depuis 2023, nous avons d’ailleurs ajouté pour les femmes diagnostiquées avec endométriose une intervention forfaitaire de 25 €/ an pour l’achat de pilules ou de stérilet aux 50 €/an déjà prévus pour la contraception (masculine ou féminine). Nous intervenons également dans le remboursement des séances de sexologie et/ou de psychologie que nous avons étendu jusqu’à 440 €/an (soit 22 séances/ an) pour les personnes souffrant d’endométriose. Et toujours en cas d’endométriose, nous octroyons jusqu’à 130 €/an (équivalant à 13 séances/an) pour les thérapies alternatives. »