Chaque jour, des millions de Belges se réveillent confrontés à une maladie chronique. Pour plus d’un million de Belges, c’est une maladie cardiovasculaire, un ennemi souvent invisible. De nombreux autres en souffrent aussi. Nous parlons trop souvent de ces maladies comme étant simplement « chroniques », alors que leur impact est bien plus profond.
Il est temps de changer de cap. Nous devons faire plus que simplement accompagner les patients ; préparons notre société et notre système de santé à un avenir où la santé cardiovasculaire et la prévention sont des priorités. C’est pourquoi la Ligue Cardiologique Belge appelle les décideurs politiques à prendre leurs responsabilités. La collaboration est une nécessité.
Vers une approche proactive
En Belgique, notre système de soins de santé est centré sur les interventions d’urgence et les approches réactives. Cela signifie que les personnes reçoivent souvent les soins appropriés seulement lorsque leur situation devient critique. Cela doit changer. Une maladie chronique ne doit pas signifier qu’une personne est reléguée au second plan pour le reste de sa vie. Nous avons besoin d’un modèle de soins qui privilégie la prévention, la collaboration et un accompagnement durable. C’est le seul moyen de réduire l’impact des maladies cardiovasculaires chroniques. C’est pourquoi nous devons investir dans la prévention et impliquer davantage les patients dans le processus décisionnel. Ce n’est pas une question de politique abstraite, mais une nécessité pour l’avenir de notre société. Ne combattons pas uniquement les symptômes, mais attaquons aussi les racines du problème. Une bonne santé est le fondement d’une économie prospère et d’une population épanouie.
Avoir une maladie chronique ne devrait pas signifier que votre vie s’arrête
Au sein de l’Alliance belge pour la santé cardiovasculaire, nous préconisons une approche tournée vers l’avenir, qui va au-delà des symptômes et garantit une amélioration structurelle de la prévention et du traitement. Les décideurs politiques et les prestataires de soins de santé doivent assumer la responsabilité de prolonger la vie et d’améliorer sa qualité. La santé n’est pas seulement l’absence de maladie, c’est la capacité de participer à la vie.
