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Traitements et patients

Le traitement préventif contre la bronchiolite désormais remboursé

Chaque année, de jeunes enfants sont hospitalisés en raison d’une infection par le VRS, un virus pouvant provoquer des infections respiratoires sévères. Les bébés et les tout-petits sont particulièrement à risque : pour eux, le VRS peut être non seulement éprouvant, mais aussi dangereux. Le Conseil Supérieur de la Santé recommande deux moyens préventifs sûrs et très efficaces pour tous les nouveau-nés et jeunes enfants, afin de les protéger contre les infections graves et, surtout, l’hospitalisation due au VRS.

Dr. Marc Raes

Pédiatre, président du comité scientifique de la BAoP (Académie Belge de Pédiatrie) et coordinateur de la Task Force nationale pour la prévention du VRS.

« Le VRS est un virus saisonnier qui apparaît généralement à partir de septembre/octobre et continue de circuler de manière épidémique pendant environ cinq à six mois », explique le Dr Marc Raes. « Pendant cette période, le virus provoque la majorité des problèmes respiratoires chez les enfants de moins de deux ans. Le risque d’hospitalisation est nettement plus élevé que pour la grippe. Plus l’enfant est jeune, plus il est vulnérable. Chez 60 à 70 % des jeunes enfants hospitalisés pour une infection respiratoire, le VRS est en cause. De nombreuses indications montrent que des problèmes respiratoires peuvent persister après une infection sévère au VRS, surtout pendant les premières années de vie. »

La prévention est essentielle

Non seulement les prématurés, mais tous les jeunes enfants sont vulnérables au VRS. C’est pourquoi une prévention généralisée est cruciale. Le Dr Raes explique : « Il existe deux moyens de protéger les jeunes enfants, tous deux recommandés par le Conseil Supérieur de la Santé et tous deux remboursés. D’une part, la vaccination de la mère pendant la grossesse, ce qui permet au bébé de recevoir des anticorps via le placenta. Cette vaccination est recommandée pour les mères qui accoucheront juste avant ou pendant la saison du VRS.

D’autre part, l’administration de l’anticorps monoclonal nirsevimab, qui offre une protection d’au moins six mois. Cela permet à tous les enfants qui entrent dans leur première saison VRS d’être protégés contre l’hospitalisation liée à l’infection par le VRS. Pour les bébés nés à partir du 1er octobre 2025, cela peut se faire juste après la naissance, pendant le séjour à la maternité. Les enfants nés avant la saison VRS, c’est-à-dire entre le 19 février et le 30 septembre 2025 – le groupe dit de “rattrapage” – peuvent recevoir le nirsévimab via leur médecin généraliste ou leur pédiatre. L’injection contre le VRS est alors administrée juste avant ou au début de la saison du VRS. »

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