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Dépistage : 40 % des Belges manquent toujours à l’appel !ㅤ

En Belgique, 1 cancer sur 8 chez les femmes est un cancer du sein. Les mêmes chiffres sont avancés pour ce qui concerne les hommes et le cancer de la prostate. Annuellement, cela représente entre 10.000 et 11.000 diagnostics du côté féminin et environ 9.700 cas du côté masculin. Des chiffres qui témoignent que ces pathologies restent fréquentes et qu’elles constituent des problèmes de santé publique majeurs.

Engagement à tous les stades de prévention

«  Grâce au dépistage, certains cancers, peuvent être détectés à un stade précoce, avant même l’apparition de symptômes », explique Alex Parisel, Directeur de Partenamut. «  Nous voulons davantage sensibiliser nos membres et intervenir à tous les niveaux de prévention. Donc aussi pour la guidance post-cancer ».

Grâce au dépistage, certains cancers, peuvent être détectés à un stade précoce, avant même l’apparition de symptômes.

La mutualité a d’ailleurs adapté ses interventions en début d’année au niveau des consultations post-cancer avec son partenaire, l’asbl Oncobulle, des frais de transport entre le domicile et l’établissement hospitalier des patients en cas de traitement oncologique, pour l’indemnisation des consultations et/ou examens liés à un dépistage et enfin, pour des séances auprès d’un psychologue, psychothérapeute ou sexologue.

Veronica Mendez, Radiologue-sénologue au Chirec déclare  : «  Il est important de rappeler que le dépistage du cancer du sein s’adresse aux femmes asymptomatiques. Nous préconisons un premier test de dépistage à 40 ans et en fonction de l’évaluation du risque, il faut revenir tous les ans à partir de 45 ans, surtout entre 50 et 70  ans. Selon les recommandations européennes, 70 % de la population devrait se faire dépister chaque année. Or en Belgique, 40 % des femmes ne font toujours rien en ce sens. »

Le Docteur Kim Entezari, Chef du service d’urologie au CHU St-Pierre confirme : « Ce qui est valable pour le cancer du sein, est également valable pour celui de la prostate. Il faut imposer une politique plus audacieuse en matière de dépistage du cancer de la prostate, commencer comme pour les femmes vers 40 ans et opter pour plus de personnalisation. »

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