Les maladies cardiovasculaires constituent un grave problème de santé en Belgique et dans le monde. Elles comprennent un large éventail des maladies touchant le cœur et les vaisseaux, notamment les maladies coronariennes, l’AVC, l’hypertension, l’insuffisance cardiaque et les maladies périphériques. Rik Vanhoof, Directeur Général de la Ligue Cardiologique Belge.
En Belgique, les maladies cardiovasculaires sont l’une des principales causes de décès. Selon des données récentes, les maladies cardiovasculaires représentent environ 25 % des décès, soit environ 27.000 décès par an. Cela souligne l’urgence de prendre des mesures préventives !
Plusieurs facteurs de risque augmentent la probabilité de développer une maladie cardiovasculaire, parmi lesquels certains sont directement liés à notre mode de vie. Le tabagisme, une alimentation peu équilibrée et la sédentarité figurent parmi ces facteurs de risque que nous pouvons aborder de manière préventive. Si nous ne faisons pas attention à ces facteurs, nous pourrions avoir une tension artérielle élevée, un taux de cholestérol trop élevé et prendre du poids. Selon une récente étude américaine, les hommes et les femmes âgés de 40 ans qui adoptent des habitudes saines peuvent espérer vivre jusqu’à 24 ans de plus pour les hommes et 21 ans de plus pour les femmes par rapport à ceux qui ne suivent pas ces habitudes. C’est pourquoi la Ligue Cardiologique Belge reste engagée dans la lutte contre ces mauvaises habitudes. Il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer, faire plus d’exercice ou adopter une alimentation plus saine. Pour connaître son risque cardiovasculaire, il est important de connaître son taux de cholestérol, sa tension artérielle, etc.
Selon des données récentes, les maladies cardiovasculaires représentent environ 25 % des décès, soit environ 27.000 par an.
Les maladies cardiovasculaires nécessitent une attention particulière, car bon nombre d’entre elles peuvent être prévenues grâce à des modes de vie sains et des soins médicaux de qualité. C’est pourquoi la LCB préconise la mise en place d’un plan d’action national, afin d’aborder la lutte de manière concrète et efficace.