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Future of Health

L’INAMI se prépare pour l’avenir

Benoit Collin ADMINISTRATEUR GÉNÉRAL DE L’INAMI.

La majeure partie du budget de l’Institut national d’assurance maladie-invalidité (INAMI) est dédiée au remboursement des soins de santé. Face aux défi s de la santé, il est indispensable de faire évoluer le système en permanence.

© PHOTO : JERRY DEBRIE

L’INAMI exerce trois missions principales. Il assure le remboursement des prestations des prestataires de soins, des médicaments, des produits de santé, ainsi que le financement des hôpitaux, avec un budget de 43 milliards d’euros en 2024. Il gère également les indemnités liées aux incapacités de travail, qui s’élèvent à plus de 15 milliards d’euros, et intervient dans les prestations liées aux accidents médicaux. Notre système de remboursement des soins de santé est large : il couvre 99 % de la population, qui ne doit s’acquitter en moyenne que de 17 % de ses dépenses totales de santé.

Un système de santé axé sur les résultats 

Notre volonté serait d’affranchir encore notre système de santé de la seule off re de soins ou de traitements, pour le centrer davantage sur les besoins de la population en constante évolution, et sur les résultats concrets pour sa santé. Une telle approche pourrait, par exemple, accélérer le développement de traitements pour des maladies rares, souvent négligées par les laboratoires pharmaceutiques car considérées comme peu rentables. 

Le système de santé doit s’adapter en permanence aux besoins changeants de la population.

Il est important de souligner que, contrairement à certaines idées reçues, les décisions de l’INAMI sont toujours prises en concertation avec les mutualités et les principaux acteurs de la santé, tels que les prestataires de soins et les représentants de l’industrie pharmaceutique. Les associations de patients jouent également un rôle croissant dans ce processus. 

Enfin, pour renforcer notre position face aux grandes multinationales qui dominent le secteur, nous préparons les négociations sur les médicaments en collaboration avec nos homologues d’autres pays, et en nous appuyant sur des bases scientifiques démontrant leur valeur ajoutée pour la santé. 

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