L’intelligence artificielle permet des gains de temps conséquents. C’est notamment le cas dans le secteur des essais cliniques. Les explications de Sébastien Bauval, Senior Clinical Research Screener à l’Unité de Recherche Clinique de Pfizer (PCRU) de Bruxelles.
Sébastien Bauval
Senior Clinical Research Screener
Unité de Recherche Clinique de Pfizer
Un nouveau collègue a rejoint l’équipe de la PCRU : Charlie. Un employé d’un genre un peu particulier, puisqu’il s’agit d’un chatbot, baptisé ainsi en l’honneur du fondateur de la compagnie. « Vous pouvez vous connecter à cette intelligence artificielle conversationnelle via notre site web (voir par ailleurs). Il y figure en bas à droite », nous déclare Sébastien Bauval.
Charlie a pour mission de constituer un premier point de contact pour les personnes qui envisagent de participer à l’une ou l’autre étude de recherche clinique à la PCRU. Le chatbot leur pose ainsi une série de questions visant d’abord à obtenir leur consentement, conformément aux lois en vigueur concernant la vie privée et la collecte des données personnelles, ensuite à déterminer leur éligibilité aux essais prévus dans le futur. « Il s’agit d’une série de questions simples auxquelles on doit répondre par oui ou par non, comme lors d’une conversation. »
Le recours à un chat permet bien sûr d’accélérer les délais de traitement des dossiers des participants aux études cliniques.
« Le chatbot a l’avantage d’être facile d’utilisation, rapide et accessible tous les jours 24h/24h. Le site web de la PCRU recèle en plus quelques informations sur les essais cliniques planifiés. Tous sont des études de phase I, c’est-à-dire les premiers tests d’un médicament expérimental sur des êtres humains », précise notre interlocuteur. Le recours à Charlie permet bien sûr aussi d’accélérer les délais de traitement des dossiers des participants. « Après avoir déterminé votre éligibilité, le chatbot vous propose de prendre un rendez-vous téléphonique pour approfondir votre candidature, mais avec un membre de l’équipe cette fois-ci. Précisons qu’il est aussi toujours possible de postuler via un formulaire électronique, sans passer par Charlie », conclut Sébastien Bauval.