Home » Maladies Chroniques » Faire face à la sclérose en plaques
Maladies Chroniques

Faire face à la sclérose en plaques

Sophie, 39 ans, habite près de Rochefort. Il y a 9 ans, elle apprenait être atteinte de la sclérose en plaques (SEP). Témoignage…

Sophie, patiente atteinte de SEP.

Sophie

39 ans

Patiente atteinte de SEP

Comment avez-vous vécu le diagnostic ?

« Il y a 9 ans, j’ai ressenti des picotements dans les jambes et les bras. Au final, je ne parvenais plus à marcher et me suis présentée aux urgences. Les médecins y ont réalisé une I.R.M. Le diagnostic fut posé : la SEP ! L’impact émotionnel fut énorme mais très vite, j’ai voulu remonter la pente, d’autant plus qu’à l’époque, j’avais un petit garçon d’un an. »

La SEP a-t-elle eu d’autres conséquences sur votre vie quotidienne ?

« Oui, la fatigue était présente en permanence. Dès lors, professionnellement, je suis passée à 4/5 temps. Du point de vue médical, on m’a prescrit une gélule à prendre deux fois par jour ainsi que des antidépresseurs pour tenir le coup. Pour des raisons pratiques, j’ai préféré le traitement par voie orale à celui par injections, qui m’était également proposé comme alternative. »

Le nouveau traitement a eu un impact très positif sur ma qualité de vie et m’a permis de reprendre le cours normal de mes activités.

Comment s’est passé le traitement ?

« Tel que le médecin m’en avait averti, mon corps a dû s’habituer à ce traitement, qui a provoqué des vomissements et diarrhées. Avec les années, ces effets indésirables n’ont cependant jamais totalement disparu. Ce médicament empêchant la maladie d’évoluer, j’ai tout de même continué à le prendre jusqu’il y a un an. »

Comment se passe votre suivi actuel ?

« Sur conseil de mon neurologue, je suis passée à un autre traitement, qui se prend aussi par voie orale mais une seule fois par jour. Son avantage chez moi fut la disparition quasi totale des effets indésirables. En outre, je gère mieux les douleurs musculaires que je ressens au niveau des jambes… et, surtout, mon mal-être s’est également envolé ! Depuis un an, pour vérifier que tout va bien, je réalise des prises de sang chaque mois et mon neurologue procédera, une fois par an, à une I.R.M. cervicale et de la colonne. »

Votre qualité de vie s’est donc améliorée ?

« Oui, nettement ! J’ai pu reprendre le cours normal de mes activités. Je peux faire de la marche et avoir une vie sociale et professionnelle de bien meilleure qualité. Sur le plan familial aussi, les choses vont mieux : j’ai la chance d’avoir un mari qui m’a énormément aidé à la maison lorsque j’allais mal ; à présent, je peux là aussi, à mon tour, reprendre les choses en mains. Ma vie a nettement changé et toute la famille est heureuse. »

Next article