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« J’avais envie d’aider la recherche »

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Si la recherche médicale fait de grands progrès, c’est aussi grâce aux participants aux essais cliniques, maillons-clés des avancées thérapeutiques. C’est la raison pour laquelle Carole – comme beaucoup d’autres – a poussé la porte de l’Unité de Recherche Clinique de Pfizer à Bruxelles. Rencontre.

Pourquoi avez-vous décidé de participer à un essai clinique ? Carole :

« J’avais déjà participé à des essais cliniques il y a sept ans. Récemment, j’ai décidé de participer à une autre étude, dont l’objectif était de mesurer la quantité de médicament qui passe dans le lait maternel en cas de prise par une femme allaitante. Parce que c’est un problème qui me touche et qui touche mon entourage : quand on est enceinte ou qu’on allaite, il y a plein de médicaments qu’on ne peut pas prendre. Malheureusement, certaines femmes écourtent l’allaitement pour cette raison. Je me suis dit que j’avais envie d’aider la recherche à ce niveau-là. »

Quelles étaient les conditions pour y participer ?

C. : « Pour participer à des études cliniques de manière générale, il faut être en bonne santé physique et mentale. On m’a fait passer un ‘screening’, c’est-à-dire une série d’examens pour vérifier que je sois éligible pour l’étude : analyses de sang, d’urine, électrocardiogramme, etc. Pour cette étude-là, comme elle portait sur le dosage du médicament dans le lait maternel, il fallait que l’allaitement du bébé soit encore en cours – ce qui était mon cas. Il fallait aussi présenter un résultat négatif de test Covid-19. Tout est présenté de manière claire et transparente : on reçoit le document d’information et le calendrier à l’avance, donc on peut décider d’y participer en toute connaissance de cause. »

Recevez-vous une compensation financière ?

C. : « Oui, elle était d’environ un mois d’un salaire moyen. La participation de bout en bout, de la visite de sélection à la clôture par appel téléphonique, a duré à peu près 7 semaines, avec cinq jours passés à l’hôpital. »

Comment s’est déroulé l’essai clinique ?

C. : « Durant les cinq jours d’étude à l’hôpital, nous étions logés et nourris au sein de la clinique. J’ai pris mon bébé de sept mois avec moi. L’hôpital avait tout mis en place pour nous recevoir dans les meilleures conditions. L’encadrement était top, le personnel sympathique. Tout est fait pour qu’on ne s’ennuie pas : il y a une terrasse, une salle de cinéma, des jeux de société, des livres, etc. Et l’ambiance est vraiment sympa. »

Aviez-vous des appréhensions en commençant ?

C.  : «  Comme le but de l’étude était d’analyser le médicament dans notre lait maternel, je n’étais pas autorisée à allaiter durant les cinq jours, or je comptais continuer à allaiter par la suite. Mes principales appréhensions étaient donc que mon bébé ne réagisse pas bien et qu’il ne veuille plus du sein après ces quelques jours. Mais une sage-femme était présente pendant et après l’étude, au besoin. Finalement, tout s’est bien passé et mon bébé était ravi de recommencer à téter après l’étude. »

Jonathan Justine, infirmier au Pfizer CRU :

« Chaque jour est différent »

Qui dit essai clinique dit protocole détaillé. Avec précision et délicatesse, les infirmiers de l’équipe du Pfizer CRU veillent au bon déroulement des procédures pour garantir la qualité et l’intégrité des données d’études. Jonathan Justine, infirmier dans l’Unité de Pfizer à Bruxelles, nous parle de son quotidien.

« Notre but en tant qu’infirmiers est d’assurer la fiabilité des essais cliniques et de veiller à la sécurité des participants. Ils doivent recevoir leur médication dans les mêmes conditions et la collecte des données doit respecter un protocole strict.

Mon rôle en tant qu’infirmier est de donner les médicaments aux participants et ensuite de procéder à la collecte de données.

Mon rôle est de donner les médicaments aux participants et ensuite de procéder à cette collecte de données – prises de la tension artérielle, prises de sang, collectes d’urines, etc. On accompagne les participants, on surveille leur réaction au médicament, notamment les effets indésirables. Je travaille ici depuis deux ans et j’adore ce que je fais : chaque jour est différent. Et puis, l’ambiance est super, on est une équipe dynamique, motivée.»

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