Votre enfant a la peau rugueuse et moins souple que d’habitude ? Sa peau lui pique, fait des croûtes et pèle. La probabilité est grande qu’il ait de l’eczéma atopique. Heureusement, avec un traitement adéquat, cela peut très vite disparaître.
Texte : Philippe Van Lil
La peau est naturellement protégée par une fine couche composée d’eau et de matières grasses. Chez les bébés, en particulier jusqu’à 6 mois, cette couche protectrice se renouvelle souvent moins vite que chez un enfant plus âgé. Il en résulte une peau sèche qui, dans un cinquième des cas, est de l’eczéma atopique, une affection cutanée non contagieuse.
Les symptômes de cette inflammation sont une peau rouge et squameuse avec des bosses, des croûtes, des cloques ou des fissures. Ils apparaissent généralement sur la tête, le visage – surtout les joues – et le torse.
Lorsque l’enfant est un peu plus âgé, cela se produit souvent dans les cavités du genou et du coude, dans le pli du cou, sur les chevilles et sur les poignets.
De simples produits hydratants suffisent à soulager la peau du nourrisson, les crèmes émolientes relâchent les tissus et s’avèrent particulièrement efficaces.
Comment traiter ?
Pour que l’enfant retrouve une peau souple et douce, mieux vaut tout d’abord qu’il évite une série de facteurs aggravants : poussière domestique, acariens, poils d’animaux, contact prolongé à l’eau, contact avec des produits contenant des parfums et de l’alcool comme les bains moussants, etc.
Ensuite, s’il ne s’agit pas d’une infection de la peau ou d’une inflammation grave, de simples produits hydratants suffisent à soulager la peau du nourrisson. Vendues en pharmacie, les crèmes émolientes relâchent les tissus et s’avèrent particulièrement efficaces.
Nul besoin donc d’un traitement médical spécifique contre la peau sèche. Ce type de crème doit être appliquée sur la peau du bébé lorsqu’elle est encore humide. Il faut aussi masser la peau pour bien faire pénétrer le produit.
Et qu’on se le dise : ce type de traitement est tout aussi conseillé pour les adultes, puisque 3 % de ceux-ci sont également sujets à l’eczéma atopique.
Cet article a été rédigé en collaboration avec Pierre Fabre.