Grâce à une approche thérapeutique multidisciplinaire et au développement de nouveaux traitements, le pronostic du cancer a changé : les patients augmentent leurs chances de guérison ou de survie et bénéficient d’une meilleure qualité de vie.
Le cancer, une maladie chronique ?
« Aujourd’hui, on guérit 65 % à 70 % des patients souffrant d’une tumeur solide, comme un cancer du côlon ou un cancer du sein, » note le Professeur Ahmad Awada, Chef de service de Médecine Oncologique à l’Institut Jules Bordet et Président de All.Can Belgium. Malgré leur rémission, les patients font tout de même face à des conséquences physiques et psychologiques qui ajoutent un aspect chronique à leur condition : « même si l’on guéri d’un cancer, il faut parfois vivre avec des effets secondaires chroniques et des souffrances psychologiques chroniques ». En cas de récidive ou de développement de métastases, le corps médical met tout en œuvre pour que les patients vivent le plus longtemps possible, dans les meilleures conditions. « Grâce aux outils thérapeutiques qui ont émergé ces 20 dernières années, le malade peut vivre 1, 5, ou même 10 ans avec la maladie métastatique ».
Même si l’on guéri d’un cancer, il faut parfois vivre avec des effets secondaires chroniques et des souffrances psychologiques chroniques.
La sensibilisation, une démarche primordiale
En plus de promouvoir le dépistage des tumeurs solides particulières, il est essentiel de sensibiliser les médecins traitants, spécialistes et la population au diagnostic précoce des cancers, notamment auprès des adolescents et des jeunes adultes. Les cancers du sein sont parfois diagnostiqués chez les patientes jeunes. De plus, les cancers testiculaires et les tumeurs osseuses et musculaires – qui sont des tumeurs de jeunes – sont souvent diagnostiqués tardivement chez les patients, ce qui défavorise le pronostic de ces patients et complique les traitements avec des effets secondaires non négligeables à court et à long terme (séquelles chroniques). Grâce à sa campagne de sensibilisation Juventas auprès des jeunes ainsi que des médecins concernés par le diagnostic précoce, All.Can se mobilise et espère améliorer le diagnostic précoce et par conséquent, un pronostic meilleur et un traitement moins mutilant.