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Un nouvel espoir pour les patients atteints de troubles neurologiques et de dépression

En collaboration avec
Edward Schiettecatte Fondateur et CEO de TRAINM Clinics et BRAIN-NM Clinics
En collaboration avec
Edward Schiettecatte Fondateur et CEO de TRAINM Clinics et BRAIN-NM Clinics

Stimulation cérébrale non invasive, robotique, thérapies personnalisées et intensives… TRAINM Clinics et BRAIN-NM Clinics font entrer la neuro-revalidation et le traitement de la dépression dans une nouvelle ère !

L’histoire de TRAINM et de BRAIN-NM est d’abord celle du combat d’un père et d’une mère. En 2009, Edward Schiettecatte et son ex-épouse sont confrontés au handicap moteur de leur jeune fils. Le couperet tombe après quelques mois  : leur fils restera profondément handicapé. Face à une médecine qui ne leur laisse aucun espoir et une réadaptation trop courte, le couple ne baisse pas les bras. « Nous avons contacté des experts du monde entier et avons appris l’existence de technologies innovantes capables d’aider notre fils dans sa revalidation » explique cet ancien banquier d’affaires de haut vol.

Des protocoles innovants

Convaincu, Edward décide de fonder une clinique dédiée à l’intégration des technologies de pointe dans la revalidation neurologique. La première clinique TRAINM voit le jour en 2017, à Anvers. Elle réunit aujourd’hui une large équipe pluridisciplinaire sous la supervision de spécialistes de renom, comme le célèbre Professeur Steven Laureys. On y développe des protocoles de rééducation uniques en Europe, basés sur la plasticité neuronale et l’utilisation de technologies innovantes telles que la robotique, la réalité virtuelle et le neurogaming. Depuis son ouverture, des patients venus du monde entier, et pour qui plus aucun progrès ne semblait possible, ont vu leur vie transformée. Dans l’intervalle, deux autres centres TRAINM ont ouvert leurs portes, à Gand et à Amsterdam.

Neuromodulation non-invasive

Depuis peu aussi, des cliniques BRAIN-NM complètent l’offre de soins proposée par TRAINM. Objectif : prendre en charge des maladies neurologiques ou psychiatriques comme la dépression. Des technologies révolutionnaires de neuromodulation non invasive, telle la stimulation transcrânienne profonde, y sont mises à contribution, avec des résultats inédits. Le cas de Noëmie est un bel exemple. Cette jeune flamande de 17 ans qui luttait contre une dépression profonde et avait réclamé l’euthanasie, a pu bénéficier du programme BRAIN-NM. Elle va mieux aujourd’hui et recommence à faire des projets !


La neuroplasticité au cœur du processus développé par TRAINM

Les cliniques TRAINM se démarquent par des techniques révolutionnaires de réhabilitation destinées aux personnes atteintes de troubles neurologiques. Le Professeur Steven Laureys, neurologue renommé et chef du département de neurologie de TRAINM, nous éclaire sur l’approche unique de ces cliniques ambulatoires.

Steven Laureys

chef du département de neurologie

TRAINM Clinics

Qu’est-ce qui rend TRAINM si particulier ?

Steven Laureys : « La spécificité de TRAINM réside dans la combinaison de technologies de réhabilitation de pointe, telles que la robotique et la neuromodulation, avec une équipe pluridisciplinaire dynamique. Cette approche permet de stimuler efficacement la neuroplasticité, c’est-à-dire la capacité du cerveau à se réorganiser pour récupérer des fonctions motrices. Pour activer ce processus, il est souvent nécessaire de répéter certains mouvements des milliers de fois, ce qui est difficilement réalisable sans l’aide de robots. Dans ce domaine, TRAINM est à l’avant-garde, bien en avance sur les standards actuels. »

Quels types de patients sont pris en charge ?

S. L.  : «  Nous accueillons une grande diversité de patients, allant des jeunes atteints de paralysie cérébrale, aux personnes en état de conscience minimale, ou aux adultes ayant subi un AVC, en passant par les personnes souffrant de sclérose en plaques ou de lésions cérébrales et médullaires consécutives à un traumatisme. »

Quels résultats observez-vous?

S. L.  : «  Les études scientifiques démontrent clairement la valeur ajoutée des technologies que nous utilisons. Autrefois, un dogme en médecine de réhabilitation affirmait qu’au-delà d’un certain délai, aucune amélioration n’était envisageable. Aujourd’hui, nous savons que des progrès peuvent être réalisés même après plusieurs années.

Bien entendu, nous restons réalistes quant aux limitations biologiques, mais il ne faut plus sous-estimer la capacité des patients à retrouver des fonctions neurologiques perdues. »

Ces soins sont-ils remboursés?

S. L.  : «  Malheureusement, ces technologies de pointe ne sont pas encore remboursées en Belgique, ce qui est regrettable. Ces traitements pourraient pourtant prévenir des complications et des hospitalisations coûteuses. Je suis convaincu que l’orientation précoce des patients vers des centres spécialisés permettrait de générer des économies à long terme. »

Contribuez-vous à la recherche?

S. L.  : «  Nos cliniques TRAINM, situées à Anvers, Gand et Amsterdam, collectent une mine de données objectives sur de nombreux paramètres, permettant de valider et d’améliorer nos protocoles. Ces données sont partagées avec des universités partenaires, telles que l’ULiège, la KUL ou encore le CERVO Brain Research Center au Canada, où je travaille. C’est un bel exemple de partenariat entre le secteur privé et le monde académique. »


Neuromodulation non-invasive : une grande avancée pour les patients dépressifs

Professeur Jean-Baptiste Belge, chef du département de psychiatrie de BRAIN-NM Clinics

Les technologies de pointe proposées par les cliniques BRAIN-NM ouvrent d’énormes perspectives dans le traitement de cette maladie, ainsi que d’autres troubles neurologiques. Psychiatre, chef du département de psychiatrie de BRAIN-NM, le Professeur Jean-Baptiste Belge nous en dit plus sur ces progrès considérables.

En quoi consistent les traitements novateurs proposés par BRAIN-NM ?

Jean-Baptiste Belge  : «  Il s’agit principalement de techniques de neuromodulation non-invasives dont l’efficacité a été prouvée par la recherche scientifique. Nous proposons par exemple des traitements par stimulation transcrânienne à courant continu ou encore par stimulation magnétique transcrânienne profonde, appelée Deep TMS. Il s’agit en résumé de focaliser un champ magnétique très puissant, ou un courant électrique, sur une zone bien précise du cerveau pour moduler l’activité des neurones correspondant à la zone ciblée. Certaines de ces technologies sont connues depuis relativement longtemps, mais leur utilisation en Europe se fait essentiellement dans des centres de recherche universitaires. BRAIN-NM est pratiquement le seul à mettre ces technologies à la disposition des patients. »

Nous obtenons un taux de réponse thérapeutique d’environ 81-85% et des taux de rémission de 65%.

Quels sont les effets de cette stimulation cérébrale sur la dépression ?

J-B. B. : « L’idée générale est d’augmenter l’activité d’une zone particulière du cerveau, le cortex préfrontal dorsolatéral, en la stimulant à haute fréquence. Pourquoi cette zone ? Parce que celle-ci, et de nombreuses études l’ont démontré, présente un dysfonctionnement en cas de dépression. Cette stimulation va en quelque sorte avoir pour effet de renforcer la communication entre les neurones. On sait en outre que cette stimulation n’est pas simplement localisée. Elle a aussi des effets à très grande distance. Elle peut augmenter la dynamique entre diverses régions cérébrales, par exemple, le système limbique. C’est intéressant, car les patients dépressifs souffrent d’une mauvaise connexion des différentes zones cérébrales, et la stimulation magnétique permet dès lors d’y remédier. »

Quels progrès apportent ces technologies par rapport à d’autres traitements ?

J-B. B. : « Avec un protocole classique de trente séances, à raison de cinq séances de neuromodulation par semaine, ces technologies permettent d’obtenir des résultats équivalents à ceux des antidépresseurs. Chez BRAIN-NM, nous avons cependant réussi à optimiser ces protocoles et nous obtenons aujourd’hui un taux de réponse thérapeutique d’environ 81-85 % et des taux de rémission de 65 % ! Dans le futur, nous espérons pouvoir proposer des traitements encore plus avancés avec des taux de réponse et de rémissions plus importants encore. »

Ont-elles d’autres avantages ?

J-B. B. : «  On peut ajouter que les techniques de modulation cérébrale ont très peu d’effets secondaires comparé aux antidépresseurs. L’autre avantage, c’est la rapidité. Là où, avec les anti-dépresseurs, il faut patienter près d’un mois pour constater des premiers effets, la stimulation transcrânienne permet d’obtenir des résultats marqués après seulement deux à trois semaines. Ajoutons qu’avec les antidépresseurs, la première molécule utilisée n’est pas toujours la bonne. Il faut parfois en essayer une deuxième, voire une troisième, ce qui retarde encore la réponse thérapeutique et prolonge la souffrance des patients. En cas de dépression pharmaco-résistante, il ne faut donc pas hésiter à se diriger vers la neuromodulation. »

Pour quelles autres maladies ces technologies se montrentelles également prometteuses?

J-B. B.  : «  Les recherches se montrent assez encourageantes pour la maladie d’Alzheimer. La stimulation magnétique permet d’obtenir des résultats légèrement supérieurs à ceux des rares médicaments actuellement à notre disposition. Elle améliore les capacités cognitives et permet aussi de mieux stabiliser la maladie. C’est une option intéressante. Ces technologies se montrent également prometteuses pour les troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Elles permettent aux patients d’évoluer d’un TOC sévère à un TOC modéré, voire presque léger. »

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