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Neurologie

Soutenir les patients atteints de Parkinson

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Environ 50.000 Belges sont concernés par la maladie de Parkinson. Les études prospectives montrent que les quelque 6 millions de personnes malades dans le monde actuellement seront au nombre de 17 millions en 2040.

« La maladie de Parkinson s’installe sournoisement et très progressivement en quelque 10 à 15  ans, et se manifeste finalement par une malhabileté, une lenteur à la marche, un équilibre fragilisé avec une tendance à chuter, une difficulté à articuler les mots et parfois à déglutir, un tremblement, des agitations nocturnes, des douleurs, des problèmes digestifs et urinaires, une humeur parfois dépressoïde  », explique le Docteur Gianni Franco, neurologue et Président de l’Association Parkinson.

« Ces symptômes limitent l’autonomie et contribuent à l’isolement social et culturel, réduisent les performances professionnelles avec des répercussions financières touchant tout l’entourage familial. »

Poursuivre la recherche

Si l’âge moyen des patients se situe vers 55 ans, le diagnostic est de plus en plus souvent posé avant 45 ans. «  C’est la sensibilité épi-génétique, associée à la confrontation de facteurs environnementaux, tel que les pesticides, qui jouent un rôle dans le déclenchement de cette maladie », poursuit le spécialiste.

La recherche l’avenir par les profilages génétiques pour choisir de façon plus personnalisée les traitements les plus efficaces et les mieux tolérés.

« Les traitements non médicamenteux, médicamenteux et neurochirurgicaux sont déjà très nombreux et améliorent la qualité de vie. La recherche ouvre toutefois encore plus largement l’avenir par les profilages génétiques pour choisir de façon plus personnalisée les traitements les plus efficaces et les mieux tolérés, ainsi que le risque d’une altération intellectuelle.

L’évolutivité liée au microbiote intestinal, le bénéfice de certains médicaments antidiabétiques, de médicaments à base de nicotine ou de cannabinoïdes, ou le recours aux cellules souches font l’objet d’études de plus en plus prometteuses. »

De multiples initiatives

« Avec la ‘Non Pharmacological Intervention Society‘, l’Association Parkinson prône le bénéfice de l’activité physique régulière (tennis de table, marche nordique, biodanza, qi gong), la musicothérapie ou encore le chant dans nos 19 antennes sur tout le territoire francophone et germanophone belge.

Parallèlement, nous mettons en place une ‘École de vie Parkinson’ dans le cadre de l’éducation thérapeutique de nos membres, en mettant aussi à leur disposition des coordonnateurs de santé pour les accompagner sur leur chemin de vie dans les différents domaines médicaux et socio-administratifs au sens large », conclut le Dr Franco.

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