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Santé Féminine

Dépistage du cancer du col de l’utérus : un diagnostic plus sûr

Professeur Christine Gilles, Cheffe du département de Gynécologie- Obstétrique au CHU Saint-Pierre et membre du groupe ONCO-GF du CRGOLFB.

Depuis le 1er janvier 2025, nouveauté dans le dépistage : tous les 5 ans au lieu de tous les 3 ans.

Le Professeur Christine Gilles, Cheffe du département de Gynécologie- Obstétrique au CHU Saint-Pierre, a pris la parole pour le CRGOLFB et explique cette évolution : « Auparavant, le test de dépistage s’effectuait uniquement par la cytologie (l’analyse des cellules) pour toutes les patientes, alors que dorénavant, il se fait toujours de cette manière -tous les 3 ans- chez les femmes de moins de 30 ans, mais tous les 5 ans par recherche d’HPV (la présence de papillomavirus) chez les femmes à partir de 30 ans. » 

Le test HPV est plus sensible chez les femmes de 30 ans ou plus. 

Comment s’explique cette différence de fréquence ? 

« Chez les femmes de 30 ans ou plus, le test HPV est plus sensible, cela veut dire qu’il a une capacité plus grande à détecter les lésions précancéreuses et les cancers invasifs du col de l’utérus. De plus, lorsqu’un test HPV est négatif, la probabilité de développer une lésion précancéreuse et cancéreuse reste longtemps très faible. Dès lors, le délai entre deux dépistages peut être plus long. »

Il est donc important de sensibiliser au dépistage, mais aussi de promouvoir la vaccination chez les jeunes filles entre 12 et 19 ans. « Et ce, d’autant plus que la prévalence du cancer du col diminue fortement lorsqu’on est vaccinée et qu’on respecte ensuite la fréquence de dépistage », souligne Christine Gilles. 

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