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Pilule et thrombose chez la femme : prévenir les risques

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Une spin-off innovante de l’UNamur a développé un biomarqueur permettant d’améliorer la sécurité de prescription des pilules œstroprogestatives. Entretien avec le Professeur Jonathan Douxfils, CEO de QUALIblood S.A.

Pr Jonathan Douxfils,
CEO de QUALIblood S.A.

En quoi votre test est-il innovant?

Jonathan Douxfils : « Notre test a été développé en collaboration avec des acteurs pharmaceutiques pour caractériser plus rapidement l’innocuité de pilules de nouvelles générations. Aujourd’hui, ce test est à disposition des médecins et leur permet de prescrire la pilule la plus appropriée à leur patiente sur base de données objectives et mesurables. En effet, certaines de ces pilules sont plus sûres que d’autres mais moins bien tolérées (prise de poids, acné, …) d’autres, mieux tolérées, présentent un risque plus important de thrombose. »

Ce test est-il facile à utiliser ?

J. D.  : « Tout à fait, le résultat de ce test est un score de 0 à 10 permettant au praticien d’évaluer facilement le risque potentiel de thrombose chez sa patiente. Le fait de pouvoir s’appuyer sur un marqueur sanguin mesurable et quantifiable permet d’instaurer un dialogue dans le but d’améliorer la sécurité de la prescription. »

En Belgique, près de 800 thromboses par an sont dues à la pilule. Notre espoir est de réduire ce chiffre de moitié.

Tout bénéfice, donc, pour la santé?

J. D.   : « En Belgique, près de 800 thromboses par an sont dues à la pilule œstroprogestative. Notre espoir, réaliste, est de pouvoir diminuer ces thromboses d’une bonne moitié, sur cette simple base d’identification des facteurs de risque mesurés au niveau sanguin. Ceci apporte un bénéfice évident pour les femmes, mais aussi pour la société, vu l’impact sociétal considérable que représente une thrombose. »

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