Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes en Belgique. Selon les chiffres de la Fondation contre le Cancer, environ 10 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Le risque de cancer de la prostate augmente avec l’âge, et la plupart des diagnostics sont posés chez des hommes de plus de 65 ans. De nos jours, de nombreuses informations circulent sur le cancer de la prostate, mais comment distinguer les faits des intox ? Dans cet article, nous discutons de 6 préjugés.
1. “Les activités physiques deviennent plus difficiles maintenant que j’ai un cancer de la prostate.”
FAIT. Si vous avez un cancer de la prostate, il peut effectivement parfois être difficile de rester actif. Pourtant, l’exercice est à la fois nécessaire et bénéfique. Il vous aide à mieux supporter le traitement, stimule votre appétit, renforce votre système immunitaire et améliore votre qualité de vie en réduisant le stress et la fatigue. L’exercice ne signifie pas nécessairement des séances d’entraînement intensives. Vous pouvez également choisir des activités adaptées à votre condition, comme la marche. L’essentiel est qu’elles vous plaisent et s’intègrent naturellement dans votre quotidien, afin d’améliorer au maximum votre qualité de vie.
2. “Le diagnostic d’un cancer de la prostate signifie que je n’ai plus longtemps à vivre.”
INTOX. Le cancer de la prostate n’est responsable que de 9 à 10% des décès par cancer chez les hommes en Belgique. Malgré le grand nombre de diagnostics, ce sont d’autres causes qui entraînent le décès chez la majorité des hommes concernés. Le cancer de la prostate est une maladie qui, grâce aux soins, présente désormais une évolution lente. Le taux de survie à cinq ans pour les hommes atteints de cancer de la prostate en Belgique est relativement élevé, autour de 93 à 95%. Cela est principalement lié à un dépistage précoce et à des traitements améliorés. Plus le diagnostic est posé tôt, meilleur est le pronostic et moins lourd est le traitement. C’est pourquoi il est si important de se faire dépister régulièrement à partir d’un certain âge. En Belgique, sur 1 000 hommes âgés de 55 à 69 ans qui se font régulièrement dépister, 88 sont diagnostiqués avec un cancer de la prostate.
3. “Mon père a un cancer de la prostate, donc je vais aussi l’avoir.”
INTOX. Bien qu’un antécédent familial de cancer de la prostate puisse en augmenter le risque, cela ne signifie pas automatiquement que vous en souffrirez. Les facteurs génétiques jouent un rôle, mais le mode de vie et d’autres facteurs environnementaux sont également importants. Un dépistage régulier peut aider à une détection précoce, surtout si le cancer de la prostate est déjà apparu dans votre famille.
4. “Le cancer de la prostate peut affecter ma vie sexuelle.”
FAIT. Les traitements pour le cancer de la prostate, tels que la chirurgie ou la radiothérapie, peuvent effectivement provoquer des changements sexuels et hormonaux, réduire votre libido et/ou entraîner des problèmes d’érection. Cela ne se produit cependant pas toujours. L’ampleur de l’impact dépend du stade de votre cancer, du traitement choisi et de votre état de santé. Heureusement, il existe souvent des moyens d’améliorer à nouveau vos fonctions sexuelles. Un soutien émotionnel et des conseils peuvent également aider à gérer les éventuels changements corporels.
5. “La seule solution pour le cancer de la prostate est la chimiothérapie.”
INTOX. La chimiothérapie n’est qu’un des traitements possibles pour le cancer de la prostate. Elle est souvent utilisée uniquement dans les stades avancés de la maladie. D’autres options de traitement appropriées incluent la chirurgie, la radiothérapie, l’hormonothérapie, les radio-isotopes et la surveillance active. La meilleure approche dépend de la gravité de la maladie et du patient.
6. “À part mon médecin et ma famille, je ne reçois pas d’aide.”
INTOX. Des associations de patients comme ‘Fondation contre le Cancer’, ‘Vivre comme avant ASBL’ et ‘Wij Ook vzw’ vous soutiennent tout au long de votre parcours. Elles diffusent des informations fiables et utiles et favorisent les liens sociaux en mettant en contact les patients et leurs proches. Elles défendent également vos intérêts, vous accompagnent si vous le souhaitez et cherchent à améliorer la sensibilisation générale au cancer de la prostate.
Date last revised 25-10-2024 – PP-NUB-BE-0229-1
Cet article a été rendu possible grâce au soutien de Bayer.