Depuis 1992, l’association belge Mistral Gagnant illumine le quotidien d’enfants atteints de pathologies lourdes. Rencontre avec sa présidente, Julie Debrackeler, qui évoque le fonctionnement de cette structure 100 % bénévole à l’aube de son millième rêve réalisé.
Julie Debrackeler, présidente de Mistral Gagnant
Présidente de Mistral Gagnant
« L’objectif de notre association est de réaliser les rêves d’enfants de 4 à 17 ans pour leur redonner du courage dans leur combat contre la maladie », explique d’emblée Julie Debrackeler. « Qu’il s’agisse d’un week-end à Disney, d’une rencontre avec des célébrités comme les membres du groupe Kyo, ou simplement de la construction d’une cabane dans un jardin, chaque projet vise à faire briller les yeux des jeunes patients. » La présidente souligne également l’impact thérapeutique de projets phares comme la nage avec des dauphins libres en Floride.
La force du bénévolat et des dons pour réaliser des rêves
Active principalement à Bruxelles et en Wallonie, l’ASBL fonctionne grâce à une quinzaine de bénévoles dévoués qui se réunissent mensuellement. « Une fois que l’enfant nous a exprimé son rêve, nous mettons tout en œuvre pour le réaliser. Selon la nature du souhait, cela est plus ou moins complexe », insiste notre interlocutrice.
L’objectif de notre association est de réaliser les rêves d’enfants de 4 à 17 ans pour leur redonner du courage dans leur combat contre la maladie.
Mistral Gagnant réalise environ vingt vœux d’enfants par an et atteindra bientôt le cap symbolique du 1000e rêve réalisé depuis 33 ans. Cependant, comme le précise Julie Debrackeler, la magie a un coût : « Nous dépendons presque uniquement de la générosité publique. Les subsides étant rares, Mistral Gagnant s’appuie sur les dons, les événements caritatifs et le soutien d’entreprises. Nous recourons aussi à de nouveaux moyens d’aide, comme la plateforme Trooper, qui permet de reverser gratuitement un pourcentage de ses achats en ligne à notre association. »
Actuellement, l’association est à la recherche de fonds mais aussi de bénévoles supplémentaires pour poursuivre sa mission.
