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« Quand on parle de cancer, perdre du temps, c’est perdre des vies »

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All.Can est une plateforme multipartite unique qui rassemble tous les acteurs concernés par le cancer afin d’optimaliser l’efficacité et l’efficience de la lutte contre le cancer, même en période de coronavirus. Explications par le Docteur Pia Cox et le Professeur Ahmad Awada d’All.Can.

Texte : Joris Hendrickx

Dr Pia Cox All.Can

Dr Pia Cox

All.Can

Prof. Ahmad Awada All.Can

Prof. Ahmad Awada

All.Can

Concertation et lobbying en faveur des personnes atteintes du cancer

Pia Cox : « Le Covid-19 a eu un impact considérable sur les personnes atteintes du cancer. C’est pourquoi, pendant le confinement, nous avons mené une concertation avec les décideurs politiques et demandé une reprise aussi rapide que possible du fonctionnement normal des hôpitaux.Nous avons aussi demandé que l’on accorde de l’importance au bien-être psychique des patients atteints du cancer. »

Sensibilisation avant et après le confinement

Ahmad Awada : « Juste après le confinement, nous avons constaté que de nombreux patients avaient peur de venir en consultation. Les chiffres indiquent que 44 % des patients n’ont pas reçu de diagnostic à cause du confinement. Cela peut avoir de graves conséquences, surtout chez les jeunes. La maladie progresse nettement plus vite chez les jeunes, d’où l’importance de commencer le traitement le plus rapidement possible. Perdre du temps, c’est perdre des vies… C’est pourquoi nous avons tout fait pour garantir que les patients puissent revenir à l’hôpital en toute sécurité. Nous misons beaucoup sur la sensibilisation. »

Les chiffres indiquent que 44 % des patients n’ont pas reçu de diagnostic à cause du confinement.

Projets en cours et nouveaux projets

A.A. : « Avec All.Can, nous venons de lancer un projet qui cible spécifiquement les jeunes patients (entre 18 et 39 ans) atteints du cancer du sein, du cancer des testicules et de sarcomes. Il s’agit de cancers agressifs qui progressent rapidement. Avec ce projet, nous souhaitons sensibiliser à différents niveaux afin de permettre une détection aussi précoce que possible de ces cancers. »

P.C : « Nous avons lancé une enquête pour mesurer l’impact sur les soins, l’état psychologique et la santé des patients. Cette enquête est encore en cours, et nous invitons tous les patients atteints d’un cancer à y participer. Nous soutenons également un projet consacré aux consultations pluridisciplinaires en oncologie. Ce projet nous a intéressés en particulier parce qu’il met l’accent sur l’aspect pluridisciplinaire, un peu comme nous le faisons. »

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