Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité en Belgique. Forte de 80 pages, la brochure « Le risque cardiovasculaire », éditée par le Fonds pour la Chirurgie Cardiaque, propose une mise à jour des connaissances relatives aux facteurs de risque.
Texte : Philippe Van Lil
Parmi les préoccupations actuelles, figurent les liens possibles entre maladies parodontale et cardiovasculaire, les spécificités de la pathologie cardiaque chez la femme, la cigarette électronique ou encore les effets des microparticules.
E-cigarette
Nombre de fumeurs ont réussi à se sevrer du tabac grâce à la cigarette électronique réputée moins toxique que la cigarette classique. À ce propos, le Dr Martin Chaumont souligne que « l’impact de l’e-cigarette est relativement négligeable sur le système cardiovasculaire, mais son utilisation pourrait modifier la physiologie pulmonaire et perturber les échanges d’oxygène entre poumons et sang ».
Il ne la bannit pas pour autant : « Pour arrêter de fumer, l’e-cigarette fonctionne probablement mieux que les patchs et les chewing-gums à la nicotine. Le fumeur doit trouver le dispositif, l’arôme et la concentration de nicotine qui lui conviennent. »
Pollution atmosphérique
Le lien entre exposition à la pollution atmosphérique et maladies cardiovasculaires est établi par bien des études épidémiologiques. Les recherches du Pr Berkenboom ont mis en exergue les mécanismes d’action des particules fines sur le système cardiovasculaire et leur danger pour les personnes les plus à risque.
Il recommande entre autres d’éviter toute activité physique lorsque l’atmosphère est polluée. Mais il se veut aussi rassurant : « Ce qui est utilisé en prévention pour ralentir l’évolution des maladies cardiovasculaires – par exemple les statines et les médicaments hypertenseurs – protège les gens contre la toxicité d’une atmosphère citadine hyper polluée. »
La brochure est disponible gratuitement sur demande à [email protected] ou sur www.fondspourlachirurgiecardiaque.be.