Le traitement du cancer commence à un moment différent pour chaque patient. Parfois, la maladie est détectée très tôt et peut être évitée. Dans d’autres cas, le diagnostic est posé à un stade précoce, ce qui augmente considérablement les chances de succès du traitement. Mais il arrive aussi que le cancer soit déjà avancé au moment du diagnostic.
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Quel que soit le point de départ, chaque patient a besoin d’un accompagnement personnalisé. Cela exige non seulement une expertise médicale, mais aussi une connaissance précise de ce que la technologie médicale peut apporter à chaque étape du traitement. Et c’est là que les choses se compliquent.
Une grande diversité
Le terme « technologie médicale » peut sembler homogène, mais il recouvre en réalité un large éventail d’applications. Nombre d’entre elles peuvent intervenir dans la prise en charge du cancer : diagnostic in vitro, imagerie médicale, chirurgie mini-invasive, radiothérapie, télésurveillance, nutrition médicale, dispositifs pour l’hospitalisation à domicile, service et assistance technique à domicile, etc.
Chaque sous-domaine exige une expertise spécifique. Cette spécialisation est une force, mais aussi un défi : qui garde une vue d’ensemble pour proposer la bonne solution au bon moment ? La réponse est simple : personne seul.
C’est pourquoi il est essentiel de regrouper de façon structurelle les expertises des différents domaines de la technologie médicale, à l’image des concertations interdisciplinaires dans les soins de santé.
Une vision globale
C’est précisément l’objectif du groupe de travail lancé en mai au sein de beMedTech. Ensemble, nous nous concentrons sur une vision d’ensemble : quelles technologies peuvent être utiles aux patients, et à quel moment ?
Cela inclut aussi des solutions moins évidentes, comme la nutrition médicale (jusqu’à 80 % des patients atteints de cancer souffrent de dénutrition), ou encore des technologies utilisées dans des phases moins visibles du parcours de soins, telles que la radiothérapie interne sélective en soins palliatifs.
La suite ? Avec les patients, les prestataires et les décideurs, veiller à ce que ces technologies soient non seulement connues, mais surtout intégrées là où elles font la différence : dans la pratique.