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Zoom sur la DLMA, une forme de malvoyance

credit: Amanda Dalbjörn

La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge est la première cause de malvoyance sévère chez les plus de 55 ans dans les pays occidentaux.

C’est une maladie chronique, progressive, indolore qui atteint le centre de la rétine, la macula, zone responsable de la vision des détails. Elle ne conduit pas à la cécité complète, mais, dans sa forme tardive, aboutit à une perte de la vision centrale et donc à une perte de l’autonomie visuelle qui peut mener à une perte de l’autonomie générale. La fréquence de la DMLA augmente avec l’âge atteignant 25 % de la population après 75 ans.

Deux formes de la maladie

Il y a deux formes de DMLA : sèche (85 % des cas) et humide (15 % des cas) qui, toutes deux, peuvent aboutir à une perte sévère de la vision. Celle-ci peut être brutale, en quelques mois ou semaines, dans la forme humide alors qu’elle se fait en plusieurs années dans la forme sèche.

Depuis le début des années 2000, il existe des traitements pour la forme humide de la DMLA. Grâce aux injections intra-vitréennes de molécules anti-angiogéniques (les anti-VEGF), il est possible de bloquer la prolifération des vaisseaux anormaux se développant au niveau de la macula et de stopper ainsi la perte de la vision chez plus de 90 % des personnes atteintes à condition d’être appliqués rapidement. Pour la forme sèche de la DMLA, aucun traitement efficace n’existe actuellement.

Prévention

C’est donc un véritable problème de santé publique compte tenu du vieillissement de la population. Informer sur les facteurs de risque de cette maladie est primordial : l’âge, une prédisposition génétique, le tabagisme, une alimentation pauvre en vitamines et en antioxydants, l’obésité et la sédentarité. Il faut également souligner l’importance d’une prévention basée sur l’hygiène de vie : arrêt du tabac, choix d’une alimentation riche en légumes et en fruits (apport d’antioxydants, de lutéine et de xéaxantine), consommation de viandes blanches (pauvre en acide gras) et de poissons (riches en oméga 3), et activité physique régulière.

Informer la population est nécessaire pour arriver à un dépistage précoce de la maladie et une prise en charge rapide de la DMLA humide et des facteurs de risques modifiables.

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