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Une meilleure qualité de vie grâce aux progrès en matière de traitement du VIH

En 1988, l’OMS a fait du 1er décembre la Journée mondiale de lutte contre le SIDA. Depuis, les traitements se sont considérablement améliorés, de telle façon que les personnes atteintes du VIH qui observent assidument leur traitement ne peuvent plus transmettre la maladie.

Texte : Joris Hendrickx

Le VIH et le SIDA au fil du temps

À la fin des années ‘70, une nouvelle maladie mortelle a commencé à se répandre comme une traînée de poudre. Elle fut baptisée SIDA (Syndrome d’Immunodéficience Acquise). En 1983, le VIH, virus responsable de ce syndrome, a été découvert à son tour. Le premier test sanguin permettant de détecter le VIH a été mis à disposition en 1985. L’année 1987 a vu l’apparition du premier médicament antirétroviral et 1988 fut celle de la première Journée mondiale de lutte contre le SIDA, visant à sensibiliser le grand public à la problématique de cette maladie.

Depuis 1996, les médecins sont à même de contrôler le virus du VIH grâce à une thérapie qui combine plusieurs substances. En 2001, plusieurs antirétroviraux génériques abordables et qui peuvent être distribués à grande échelle sont apparus sur le marché, notamment dans les pays en voie de développement. L’année 2007 a vu l’apparition d’une pilule contenant trois antirétroviraux différents, qui ne doit être prise qu’une fois par jour.

En outre, depuis 2010, nous disposons d’une PrEP (prophylaxie pré-exposition), un médicament préventif qui réduit de 44 % le risque d’infection chez les hommes homosexuels. Toutes ces innovations ont permis à la plupart des personnes atteintes du VIH de contrôler totalement leur maladie.

Il existe un lien direct entre l’état de santé et le fait de connaître le principe I=I.

En 2014, ONUSIDA a lancé les objectifs « Fast Track », visant à étendre drastiquement la portée de la prévention et du traitement du VIH, de façon à supprimer l’épidémie d’ici 2030. Mais l’organisation est allée encore plus loin, avec les objectifs 90-90-90 : diagnostiquer 90 % des personnes atteintes du VIH, permettre à 90 % d’entre elles d’accéder à la thérapie antirétrovirale, et pour 90 % de celles-ci, parvenir à supprimer la charge virale d’ici 2020.

Et c’est grâce aux progrès scientifiques et à l’amélioration des thérapies qui ont été réalisés ces dernières années que la recherche peut à présent se concentrer sur l’impact à long terme du traitement. À présent, l’accent est mis sur l’amélioration de la qualité de vie des patients atteints du VIH.

Indétectable = Intransmissible (I=I)

Lorsque des personnes atteintes du VIH sont traitées et maintiennent dès lors un niveau de contamination indétectable (c’est-à-dire avec une charge virale de moins de 200 copies par millilitre de sang), elles ne peuvent transmettre le virus à leurs partenaires sexuels.

Les soignants doivent faire part à tous leurs patients atteints du VIH de ce principe encourageant du I=I, puisqu’ils contribueront ainsi à l’amélioration de la santé de leurs patients comme de leur qualité de vie.

Dans ce cadre, l’étude PARTNER a examiné plus de 58 000 cas de rapports sexuels sans préservatif, impliquant un partenaire séropositif et un partenaire séronégatif1. Il est apparu que dans chaque cas où le partenaire séropositif présentait une charge virale indétectable, le VIH n’avait pu être transmis.

Sensibiliser pour améliorer l’état de santé et la qualité de vie

Les soignants ont désormais une raison supplémentaire d’informer les patients du VIH de ce principe I =I. En effet, l’étude « Positive Perspectives 2 » fait état d’un lien direct entre de meilleurs résultats de la santé et le fait de connaître le principe I=I.

Pas moins de 66 % des personnes informées de ce principe par leurs soignants présentaient des résultats plus favorables que celles qui disaient ne pas en avoir été informées1. Qui plus est, les personnes informées présentaient un degré de satisfaction plus élevé vis-à-vis de leur traitement, une observance optimale de ce dernier, un contrôle virologique auto-rapporté et un bon état de santé mentale, sexuelle et générale.

Les soignants doivent donc faire part à tous leurs patients VIH de ce principe encourageant du I=I, puisqu’ils contribueront ainsi à l’amélioration des résultats de l’état de santé de leurs patients comme de leur qualité de vie.


1 Positive Perspective 2 Report. Accessible online : https://viivhealthcare.com/content/dam/cf-viiv/viiv-healthcare/en_GB/files/29-06-30_PP2_global_results_report.pdf. Last accessed October 2020.


Cet article a été rédigé en collaboration avec ViiV Healthcare srl/bv.


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